Matériels de chantier : les loueurs français engrangent 3,7 milliards d’euros

En progression de 13 % par rapport à l’année dernière, l’activité des loueurs de matériels atteint le niveau de 2007, année euphorique d’avant la crise.

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Le chiffre d’affaires des loueurs de matériels de chantier a progressé de 13 % en 2011

Excellente année pour les loueurs français dont le chiffre d’affaires a atteint 3,7 milliards d’euros en 2011, soit l’équivalent de celui de l’année 2007, période euphorique d’avant crise. Mieux : le DLR (fédération nationale des loueurs et distributeurs) parie sur une nouvelle hausse de 4 à 5 % pour 2012, ce qui en ferait la meilleure année depuis vingt ans. Mais pour cela il va falloir acheter des matériels pour les louer. Gelés pendant la crise, les achats ont repris, passant de 335 millions d’euros en 2010 à 540 millions en 2011. Mais le parc a continué de vieillir, ajoutant encore 3 mois à son âge moyen qui atteint aujourd’hui 62 mois. Or plus un matériel vieillit, plus il coûte cher à entretenir jusqu’à atteindre un seuil au-delà duquel il n’est plus rentable. « J’estime ce point aux alentours de 65 mois », calcule Bertrand Carret, président du groupe Location au sein du DLR. Il faut donc que les loueurs se séparent maintenant de leurs plus vieux engins et en rachètent des neufs. Voilà qui est de bon augure pour les fabricants de machines et les négociants d’occasion.

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