CRÉÉ EN NOVEMBRE 2001, FRANCE MATÉRIAUX* REPRÉSENTE AUJOURD’HUI PRÈS DE 530 M € de CA et 200 points de vente. Michel Souvignet, coordinateur des achats du groupement, se félicite d’appartenir à un groupement solide qui a su se renforcer en adhérant à la CMEM il y a un peu plus d’un an, pour peser plus face aux fournisseurs. Pourtant pour lui, « France Matériaux doit encore se développer et notamment devenir plus visible en bénéficiant de la force de chacun des groupements qui le composent ». Fédération pourrait donc être le maître mot de cette année au sein de France Matériaux où la planification d’une démarche commerciale commune devrait rapidement voir le jour pour se développer mais aussi pour « donner à l’extérieur une image de puissance et d’unité en initiant notamment l’appartenance de l’ensemble des équipes des points de vente à une entité plus forte ».
Plus fort grâce à la CMEM
Aujourd’hui, le constat est fait : « les groupements perdent des adhérents mais pas forcément des points de vente, au contraire. En effet, nous nous retrouvons dans une situation assez claire avec deux cas de figure : il y a ceux qui veulent se vendre ou qui se vendront, et puis il y a ceux qui veulent se développer, qui créent des dépôts ou éventuellement en achètent », remarque Michel Souvignet. L’objectif est clair, rendre les groupements régionaux plus forts pour renforcer France Matériaux et par effet boule de neige, la CMEM. Celle-ci est d’ailleurs pour Michel Souvignet « une vraie opportunité d’échanges avec d’autres groupements aux cultures différentes. L’évolution des groupements peut se faire à l’intérieur de la CMEM car incontestablement nous avons constaté une augmentation de nos performances depuis notre adhésion ».
Promater a changé de statut
Rendre plus visible et plus fort France Matériaux n’empêche toutefois pas ses groupements régionaux d’évoluer. Ainsi, depuis le 1er octobre, Promater a changé de statut juridique pour passer de SARL à Société coopérative à capital variable. Aujourd’hui, Promater est organisé autour d’un directeur général, Michel Souvignet, et de deux cogérants, messieurs Papet et Meynier. D’autre part, un conseil de surveillance composé de huit adhérents a été constitué. Pour Michel Souvignet, « ce changement de statut devenait indispensable pour sortir des problèmes d’actionnariat que nous avions connus il y a trois ans. Les adhérents ont souhaité être propriétaires de la structure et maintenant les règles du jeu sont claires : un adhérent égal une voix quels que soient son chiffre d’affaires ou son nombre de dépôts ». Concernant le mode de fonctionnement du groupement, Michel Souvignet tient à préciser que rien n’a changé si ce n’est que les décisions sont prises aujourd’hui à la majorité des trois quarts.