Le profil. Au niveau mondial, la chaîne américaine Best Western occupe la troisième place, avec 3 700 hôtels et 300 000 chambres. L'objectif, à l'horizon 2002, est d'atteindre les 4 542 établissements.
En ce qui concerne l'Hexagone, où la chaîne arrive en dixième position, le nombre des hôtels est actuellement de 165, soit un total de 9 000 chambres. En l'an 2000, la barre des 200 hôtels devrait être atteinte, voire franchie et la taille moyenne de chaque établissement pourrait passer à 60 chambres (contre environ 57-58 à l'heure actuelle). 80 % des hôtels Best Western France sont des trois étoiles, 20 % des quatre étoiles.
La politique vis-à-vis des entreprises et des architectes. A la différence des chaînes intégrées, type Accor (Novotel, Mercure, etc.), les hôtels Best Western ont tous une identité et une architecture propres. « Par contre, comme l'explique Rodolphe Ermel, le PDG de Best Western France, ils respectent tous des normes de qualité très précises en matière de climatisation, de confort, d'équipements divers, par exemple l'installation obligatoire d'un ascenseur lorsque l'hôtel compte au moins deux étages, etc. ».
Pour pouvoir faire partie de la chaîne, l'hôtelier indépendant doit absolument respecter un système global d'assurance qualité mis au point au niveau mondial.
Pour ce qui est de la France, le siège parisien dispose d'un catalogue de fournisseurs - une centaine d'entreprises référencées - qui permet des économies d'échelle et, surtout, une certaine homogénéité de la qualité des produits, des prestations, des matériaux, l'hôtelier restant, bien sûr, le donneur d'ordres final. Un donneur d'ordres privé qui, presque toujours, fait appel à des entreprises du BTP et à des concepteurs locaux ou régionaux.
Les projets. Tous les ans, plus de 150 millions de francs de travaux sont réalisés dans les établissements Best Western français. Mise aux normes de sécurité, électricité, climatisation, insonorisation, rénovation des salles de bain : telles sont les opérations les plus fréquentes. « Il est rare que l'établissement soit obligé de fermer plusieurs mois », explique notamment Antoine de Bouchony, le directeur de la chaîne. Avant d'ajouter : « en moyenne, le coût de rénovation d'une chambre représente pour l'hôtelier un investissement de l'ordre de 10 000-15 000 francs ».
Les opérations à venir, à l'instar de ce qui vient d'être réalisé au « Jules Verne » de Nantes (notre photo) : « Alexandra » (Nice), « Beau Séjour » (Cannes), « Hostellerie du Chapeau Rouge » (Dijon), « Le Grand Hôtel » (Bayonne), « Clipper » (Gosier/Guadeloupe), etc.
Contacts : Rodolphe Ermel (P-DG) et Antoine de Bouchony (directeur). Tél. : 01.44.87.40.01.
PHOTO : Un système global d'assurance qualité mis au point au niveau mondial.
