Pour Maisons France Confort (MFC), c’est un nouveau record de son activité commerciale. Au 4e trimestre 2017, le leader de la construction de maisons individuelles affiche un chiffre d’affaires de 228,6 millions d’euros, en hausse de 31,5%, et de 21,7% à périmètre constant (c’est-à-dire hors rachat). Un bon résultat qui permet au constructeur d’anticiper un chiffre d’affaires total 2017 non audité de 764,2 millions d’euros, en hausse de 24,2%, et 16,4% à périmètre constant.
Cet accroissement de la production « résulte de bonne performances commerciales enregistrées progressivement depuis le début de l’année 2016, d’une activité rénovation B to C en croissance et de l’intégration, à compter du 1er mars 2017, de l’activité du groupe L’Atelier des Compagnons », analyse-t-on chez MFC. En effet, côté rénovation, l’ensemble de l’activité (BtoB et BtoC) a vu son chiffre d’affaires plus que doubler en 2017, pour atteindre 96 millions d’euros, contre 40 millions en 2016.
Prises de commandes à un niveau historique
Même constat au niveau de l’activité commerciale, les prises de commandes brutes de l’activité construction s’élèvent à 7 706 ventes – « un plus haut niveau historique », remarque-on chez MFC – pour un chiffre d’affaires de 879,8 millions d’euros HT (+0,9% en nombre et +4% en valeur sur un an). Les prises de commandes de l’activité rénovation BtoC s’élèvent quant à elles à 45,6 millions d’euros au 31 décembre 2017, en hausse de 5,1% par rapport à 2016. Ces résultats « ressortent en hausse malgré […] un effet élections durant les mois de mai et juin 2017, et une fin d’année marquée par un ralentissement du marché de la construction lié aux nouvelles mesures gouvernementales portant notamment sur le prêt à taux zéro », observe Maisons France Confort.
MFC anticipe ainsi pour 2018 « une nouvelle croissance de son chiffre d’affaires avec une bonne rentabilité opérationnelle. » Avec un point de vigilance sur le plan commercial : « la réduction du PTZ « neuf », dont la quotité a été abaissée à 20% dans les zones B2 et C à compter du 1er janvier 2018, devrait peser sur l’ensemble du marché, avertit le leader du secteur. Fort de sa position de leader, le Groupe estime cependant qu’il a la capacité d’accroitre ses parts de marché et proposera à ses clients des solutions afin de palier la baisse du soutien public ».
Côté rénovation, les perspectives de croissance s’annoncent excellentes pour le Cmiste, qui anticipe à l’horizon 2020 un chiffre d’affaires sur l’activité qui devrait dépasser les 150 millions d’euros.