Fin octobre, la Banque centrale européenne (BCE) décidait de ne pas relever ses taux directeurs. Une première depuis un cycle de hausses successives amorcé en juillet 2022.
De quoi rassurer les assurances, banques et autres acteurs institutionnels en quête de visibilité sur leurs investissements dans les logements locatifs...
Le logement géré résiste
Pour l’heure (à fin septembre), le volume total des montants investis dans l’immobilier résidentiel français continue de fondre.
Les logements classiques, intermédiaires et intergénérationnels ont totalisé 1Md€ depuis le début d’année, selon les dernières estimations du groupement d’intérêt économique (GIE) Immostat, mises en ligne le 6 novembre. Cela représente une chute de 71% par rapport aux neuf premiers mois de 2022.
Moins boudés par les investisseurs institutionnels à la recherche de rentabilité locative, les résidences coliving, étudiantes et seniors ont de leur côté capté 813M€ (-16%).
2023, annus horribilis
En neuf mois, les « zinzins », comme on les surnomme, ont donc deux fois moins investi dans le logement par rapport à l’année entière de 2019 et trois fois moins par rapport à 2022.
Les membres d’Immostat (BNPPRE, CBRE, Cushman & Wakefield et JLL) se sont associés à BPCE Solutions immobilières, Esset Valorisation et Ikory, spécialisés dans le marché résidentiel, pour estimer le montant total investi dans le logement, hors Ehpad et HLM.