Trop froid l’hiver, trop chaud l’été, isolation acoustique qui laisse à désirer… Ces mauvaises surprises, chez les propriétaires occupants, peuvent entraîner des investissements imprévus. Si la majorité des propriétaires avait bien identifié des travaux indispensables avant l’achat (56%), plus de la moitié (52%) en ont aussi découverts après l’entrée dans les lieux, selon le 6e baromètre annuel Qualitel, réalisé en partenariat avec l’institut de sondages Ipsos et présenté le 13 octobre.
L’embellissement devant la rénovation énergétique
Sur les 3056 personnes interrogées, dont 1654 qui ont changé de logement ces cinq dernières années, 66% des répondants ont réalisé des travaux d’embellissement (peintures, revêtements…) ; 45%, la réfection complète d’une ou de plusieurs pièces ; 34%, la réfection ou le remplacement d’un équipement (robinetterie, VMC...) ; 26%, un changement de fenêtres, en vue de réaliser des économies d’énergie après une mauvaise découverte par exemple.
Autre enseignement : les mauvaises surprises peuvent être évitées. Premier exemple : 45 % des propriétaires surpris par les charges n’avaient pas été attentifs à la classe du diagnostic de performance énergétique (DPE), juridiquement opposable depuis 2021. Deuxième illustration : 32% des propriétaires déçus par l’isolation acoustique n’avaient pas été attentifs aux nuisances sonores.
Visiter le logement avec un professionnel du bâtiment
Pour un éventuel futur achat, 47% des propriétaires aimeraient être accompagnés par un professionnel du bâtiment lors des visites pour évaluer l’état du bien, identifier les travaux à réaliser... Ce besoin d’accompagnement est plus fort chez les propriétaires ayant eu plusieurs mauvaises surprises et pour ceux ayant dû réaliser des travaux imprévus (55%).
Enfin, 59 % des acquéreurs déclarent avoir « acheté [leur] logement pour y rester toute [leur] vie ». D’où la nécessité de l’adapter selon les parcours de vie. Un divorce, les enfants qui partent, un nouvel handicap, un coup de vieux… Le dispositif en cours de construction MaPrimeAdapt’, attendu pour janvier 2024, doit ainsi inciter à engager des travaux globaux d’adaptation à la vieillesse : remplacement d’une douche par une baignoire, visiophone…