La communauté urbaine de Lille-Métropole vient d'adopter son premier budget intégrant le produit de la taxe professionnelle d'agglomération (TPA). De ce fait, la masse budgétaire totale s'inscrit en hausse de 13,5 % à 1,783 milliard d'euros. Mais une fois la TPA récoltée et redistribuée aux communes, les interventions de la communauté urbaine sont quasiment identiques à l'an dernier.
Difficultés pour réaliser les travaux programmés
Ainsi les dépenses d'équipements enregistrent un léger retrait de 4 % à 307 millions d'euros. Les investissements liés à l'environnement atteignent 161 millions d'euros, dont 118 millions pour l'assainissement. D'ores et déjà, il est prévu que ce poste sera gonflé en cours d'exercice de 45 à 50 millions d'euros supplémentaires. C'est en effet la masse des reports attendus car, en 2001, Lille-Métropole a rencontré des difficultés pour réaliser les travaux programmés. Elle déplore des contentieux et des appels d'offres infructueux. Dans le secteur des transports, la communauté urbaine a prévu une enveloppe de 106 millions d'euros, dont 60,21 millions pour la voirie et les espaces publics : ce poste enregistre une hausse de 25 % sur l'an dernier. Les travaux d'aménagement au titre du développement économique et du renouvellement urbain atteignent 68,30 millions d'euros. La communauté urbaine compte élaborer pour la fin du premier semestre son cadrage pluriannuel d'investissement.
Son endettement baisse actuellement au rythme de 76, 22 millions d'euros par an ce qui devrait ramener le total de la dette aux alentours de 1,52 milliard en 2004 (contre 1,98 milliard fin 2000). Sauf si les élus décident de profiter de cette nouvelle marge de manoeuvre et relancent des emprunts pour investir. Dans ce cas, 2002 serait un budget de transition.