Les promoteurs immobiliers acculés par les retards de paiement

Crise du logement oblige, l’immobilier est un des secteurs d’activité qui dérapent le plus en matière de retards de paiement. A l’inverse, les entreprises de bâtiment donnent le bon exemple.

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CHANTIERS A L'ARRET
Illustration d’un chantier à l’arrêt.

Bousculée par la crise du logement, la promotion immobilière détient le record de jours de retards de paiement, selon le cabinet d’études Altares.

Les promoteurs, qui envisagent par ailleurs des plans sociaux, affichent en effet au deuxième trimestre 2023 une moyenne de 26 jours. Ils devancent les restaurateurs (21 jours). Les autres métiers, de l’immobilier ou d’autres secteurs, sont sous la barre des 20 jours.

C’est le cas des agences immobilières, qui pâtissent également de la baisse des ventes sur fond de hausse des taux d’intérêt depuis un an et demi. Celles-ci présentent une moyenne de 17,3 jours, soit 3 jours de retard supplémentaires sur un an.

Le bâtiment exemplaire

L’industrie et la construction se distinguent par leurs « comportements de paiement stables », autour de 10 jours, selon Altares. « La tendance est toutefois au durcissement dans la construction » depuis cet été, alerte le cabinet.

Enfin, le bâtiment français est de loin le meilleur élève d’Europe occidentale, avec 8,3 jours, contre une moyenne européenne de 10,6 jours.

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