Créee il y a un an à l’initiative des principaux syndicats représentatifs des industriels du secteur (1), la Commission de Liaison des Entreprises Fabricant des Fenêtres (C.LE.F.) s’était fixé alors trois objectifs : étudier, défendre et développer le marché de ma fenêtre, mettre en valeur la fonction "fenêtre", et enfin, suivre les évolutions techniques et réglementaires.
A l’occasion d’une conférence de presse, son président, André Liebot a dressé le bilan de l’action de la commission : "Outre l’étude sur le marché français de la fenêtre que nous avons fait réalisé pour nos adhérents, la C.LE.F. a fait des propositions concrète à la Mission Interministérielle sur l’Effet de Serre (MIES), concernant les niveaux de qualité des fenêtres dans le cadre de rénovation. Car nos produits ont un vrai rôle à jouer dans la réduction de ces émissions. Nous avons donc demandé qu’une fenêtre dont le coefficient thermique Uw est inférieur à 2.3 W/m2.K bénéficie d’un crédit d’impôt de 15% pouvant aller jusqu’à 30% s’il est inférieur à 1.8 W/m2.K". La MIES statuera sur cette proposition courant février.
La C.LE.F. a également crée un groupe de travail incluant les verriers. "Ce groupe vise à uniformiser la qualité des vitrages isolants, via un cahier des charges que nous sommes en train de constituer. Il faut bien se rappeler que dans un tiers des pathologies dues aux fenêtres, c’est le vitrage qui est responsable".
Enfin, la C.LE.F. a lancé une réflexion sur la création d’un DTU commun à la mise en œuvre des fenêtres, quel que soit son matériau.
Thierry Devige-Stewart
(1) : UF PVC (Syndicat national de la Menuiserie PVC), SNFA (Syndicat national de la construction des fenêtres, Façades et activités associées) et SNFI (Syndicat national des Fabricants de Menuiseries Industrielles)