A la suite de la conférence internationale de soutien au Liban co-parrainée dimanche 9 août par Paris et l'ONU, des entreprises de construction apportent leur aide.
Les besoins sont énormes
Les dégâts sont gigantesques. Au total : 200 000 à 300 000 habitations sont touchées. Et le port est à reconstruire.
La France va participer à la reconstruction de structures hospitalières endommagées par l'explosion (un million d'euros pour l'hôpital Rafiq-Hariri, un million d'euros pour des centres de santé primaire et au moins dix millions d'euros pour la Croix-Rouge libanaise).
Les entreprises du BTP mobilisées
Le groupe Saint-Gobain a indiqué mardi 11 août qu'une cargaison de neuf semi-remorques et d'un camion de 19 tonnes, composée de matériaux de construction de second œuvre, notamment des plaques de plâtre, de la laine de verre et des dalles de plafond, avait embarqué samedi à Toulon à bord d'un porte-hélicoptère.
De plus, un cargo affrété par les Armées doit transporter dans les prochains jours des matériaux de reconstruction. Les Armées vont dépêcher également 30 véhicules et moyens du Génie.
Par ailleurs, un navire de la Compagnie maritime d'affrètement-Compagnie générale maritime (CMA-CGM) va être dérouté « très prochainement » de son service habituel pour transporter de Marseille à Beyrouth du matériel médical et des biens de première nécessité fournis par des ONG partenaires de la fondation du transporteur maritime.
Quant à l'Agence française de développement (AFD), elle va aider à réhabiliter les 76 écoles publiques endommagées représentant deux millions d'euros d'investissement.
Enfin, un comité indépendant va définir un cahier des charges pour la reconstruction du patrimoine de Beyrouth regroupant des experts libanais, français et internationaux.