Les employeurs défendent leur marque au Congrès HLM

Les acteurs du secteur insistent sur les atouts du secteur, en lien avec les évolutions des attentes des collaborateurs.

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Benjamin Cheminade, entrepreneur et conférencier, et Sophie Guerdin, directrice du développement RH de l'USH, le 25 septembre au congrès HLM.
Benjamin Cheminade, entrepreneur et conférencier, et Sophie Guerdin, directrice du développement RH de l'USH, le 25 septembre au congrès HLM.

« Le monde bouge : il ne faut pas rester passif !, a enjoint Sophie Guerdin, directrice du développement RH de l’Union sociale pour l’habitat (USH), à l’occasion de la rencontre professionnelle sur le recrutement et l’attractivité, qui s’est tenue le 25 septembre 2019 dans le cadre du Congrès HLM. Depuis près d’un an, les acteurs du secteur planchent sur leur marque employeur. Un enjeu de taille pour le logement social, qui recrute chaque année plus de 11 000 personnes. Le nombre d’emplois dans le secteur a augmenté de + 3,11 % entre 2012 et 2017.

« Travailler sur sa marque employeur permet de renforcer son attractivité, de réduire le turn-over, mais aussi d’augmenter l’engagement des collaborateurs », souligne Stéphane Rodriguez, directeur du numérique et des données à Défi métiers. Soigner son image passe par la présence digitale, avec la mise en place d’un espace Carrières attractif et efficace et une présence engagée sur Linkedin, mais aussi sur l’attention portée à la qualité de vie au travail.

Rémunération: pas le premier critère dans l'univers HLM

« Les valeurs auxquelles sont attachés les salariés ont changé ces dernières années, évoque Benjamin Cheminade, entrepreneur et conférencier. Le sens du travail, le dépassement, la relation –permettre au collaborateur d’être responsable de son expérience au travail-, et l’autonomie, apparaissent désormais au premier plan. » Si comme le reconnaît Sophie Guerdin, la rémunération dans les organismes HLM n’apparaît pas comme le premier critère à mettre en avant, « travailler dans le secteur permet à nos collaborateurs de remplir une mission d’intérêt général. »

L’activité de chaque salarié permet à 10 millions de personnes d’être logées au sein de 4,5 millions de logements. « Nous sommes également ancrés dans les territoires, avec des emplois non délocalisables. »

Stabilité des emplois et télé-travail

Autre atout de taille à valoriser : la stabilité des emplois. L’ancienneté moyenne, dans les offices publics de l’habitat, est de 13,1 années en 2016. Les acteurs du logement social se disent également entreprises responsables, avec une politique sociale affirmée (RSE, égalité, diversité), et engagés en faveur de l’égalité femmes/hommes. Les organismes HLM se mobilisent également pour la préservation de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle de leurs collaborateurs, et s’efforcent d’améliorer la qualité de vie au travail.

Sur le registre de l’engagement des salariés, Benjamin Cheminade vante les bénéfices du télétravail, « sujet désormais incontournable pour les candidats. En outre, les personnes qui exercent leur activité professionnelle en télétravail trois jours par semaine sont deux fois plus motivées –avec une importante dimension liée à la de confiance ainsi accordée- que ceux qui n’en font pas du tout.

Les organismes HLM recrutent, sur tous les niveaux de qualification du CAP au bac + 5, dans tous les métiers de l’immobilier, de la construction, de la gestion ou encore des fonctions support. Aujourd’hui, 82 000 personnes en France travaillent dans le secteur.

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