Public prioritaire de la politique gouvernementale dans le domaine de l'emploi, les personnes éloignées du monde du travail ne sont aujourd'hui que très peu concernées par ce dispositif. "L'analyse des usages qui sont faits des contrats de professionnalisation atteste d'une insuffisante appropriation de la notion de professionnalisation par les différents acteurs", pointe l'auteur du rapport. Parmi les principaux freins répertoriés, le rapport souligne une faible implication du service public de l'emploi dans la promotion de ce contrat, un accompagnement insuffisant des publics en amont de leur entrée dans le dispositif et pendant la durée du contrat, le coût trop élevé pour les entreprises...
Les auteurs du rapport préconisent une série d'actions pour lever ces freins comme la signature de convention entre les branches professionnelles et le pôle emploi, des allégements de charges ou encore un accompagnement des entreprises par les OPCA. "Les récentes mesures en faveur de l'emploi des jeunes vont permettre de ramener le coût d'un contrat de professionnalisation au niveau de celui d'un contrat d'apprentissage", a souligné Laurent Wauquiez. Le plan "emploi des jeunes" prévoit notamment l'octroi d'une prime de 1.000 euros pour l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation, portée à 2.000 euros pour les jeunes n'ayant pas le niveau bac.