Les résultats de l’étude prospective de l’Observatoire national du bâtiment (ONTSBTP) l’affirment clairement : les métiers de la climatique figurent, avec ceux de l’isolation et de l’installation électrique, parmi les plus fortement impactés par l’émergence du marché de l’éco-efficacité énergétique. Ce que ne contestera pas Jean-François Marty, le président de l’Union des entreprises de génie climatique et énergétique de France (UECF), qui se déclare très « optimiste face à ce marché énorme »…
Pour autant, l’étude révèle que ce marché naissant va mettre du temps à s’installer, et ne se déploiera sans doute pas dans les proportions espérées.
« Il faut être raisonnable et patient », résume Philippe Dresto. Pour le responsable du pôle Etudes de l’ONTSBTP, si le marché de l’éco-efficacité énergétique représente bien un tas d’or sur lequel sont assises les entreprises du secteur, encore leur faut-il creuser au bon endroit - et au bon moment - pour dénicher la pépite… Ainsi, les entreprises qui se sont lancées exclusivement sur un marché de la pompe à chaleur nourri au crédit d’impôt ont dû encaisser une chute d’activité de 30 %. « L’aide de l’Etat doit être structurée et stable, ajoute Philippe Dresto. Si la donne est mouvante, il sera difficile d’asseoir une filière. »
Miroir aux alouettes
Les facteurs exogènes tels que les incitations fiscales ou le prix de l’énergie jouent un rôle essentiel dans la mise en place de ces marchés, comme le montre l’étude de l’Observatoire (voir ci-contre).
Pour autant, les professionnels doivent se mettre en ordre de bataille. A l’instar de l’Union des entreprises de génie climatique et énergétique de France qui se prépare, depuis plusieurs années déjà, à fournir aux climaticiens les outils qui leur permettront de proposer à leurs clients la meilleure solution, qu’elle intègre ou non des énergies renouvelables. Et surtout d’en garantir le résultat, ce que permet désormais l’assurance conçue par le courtier Verspieren (cf. ci-dessous). Cette dernière constituera un véritable outil « commercial » pour l’entrepreneur, très utile dans un contexte économique tendu. Car s’ils ont connu, en 2009, une situation moins difficile que d’autres métiers, du fait notamment d’une activité largement tournée vers la rénovation, et d’un hiver très rigoureux, les climaticiens ont vécu un début d’année 2010 en décroissance sur tous leurs métiers. Cette fin d’année semble toutefois marquer un très léger retournement, avec une croissance à peine supérieure à zéro. Une amélioration qui devrait se poursuivre en 2011 sur un rythme plat.