Les apprentis ne sont pas des délinquants… et inversement !

En proposant de ramener l'âge de l'apprentissage à 14 ans au lieu de 16 ans pour les enfants ayant le plus de difficultés scolaires, le premier ministre, Dominique de Villepin a levé un énorme tabou, lancé le débat… mais il a sérieusement écorné l’image, déjà guère reluisante, de l’apprentissage en France.

Dans le contexte actuel, annoncer haut et fort que l’apprentissage peut être la solution miracle pour accueillir les (très) jeunes exclus de nos banlieues, c’est aussi associer l’apprentissage à la délinquance.

Certes involontairement, le premier ministre a ruiné les efforts des fédérations patronales d’artisans ou de PME pour revaloriser l’image de l’apprentissage. Son annonce brouille également la communication de son ministère de l’Emploi qui avait lancé au printemps dernier, une grande campagne de promotion pour atteindre 500.000 candidats, contre 350.000 aujourd’hui.

Pour autant, sans juger sur le bien fondé de cette réforme à venir, cette annonce a au moins le mérite de lancer un grand débat sur l’apprentissage. LeMoniteur-expert vous invite d’ailleurs à vous exprimer sur ce sujet dans nos colonnes. N’hésitez pas et écrivez-nous.

Jean-Philippe Defawe

Rédacteur en chef www.lemoniteur-expert.com

Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !