Contrairement aux appareils des précédentes générations "importés" des Etats-Unis, le thermostat intelligent de troisième génération de Nest, lancé en ce mois de décembre en France, est bel et bien le premier thermostat de l'industriel américain à avoir été réellement pensé pour les besoins des Européens.
Si le design de l'appareil évolue (écran d'affichage plus grand et doté d'une meilleure résolution, profil un peu plus fin), c'est sa nouvelle fonctionnalité de contrôle de la production d'eau chaude sanitaire qui fait sa véritable originalité. Une fonctionnalité qui concerne les ballons rattachés à une chaudière gaz ou fioul, représentant 20% du marché selon Nest. A partir du thermostat ou d'un smartphone, il est désormais possible de programmer les horaires de mise en chauffe de l'eau, arrêter la production, la relancer ou l'accélérer selon les besoins. "Dans nos études, nous avons remarqué que personne ne pense à couper la production d'eau chaude lors d'un départ en vacances, indique Lionel Guicherd-Callin, directeur marketing Europe de Nest. Cela permet pourtant de faire quelques économies". L'industriel a donc dupliqué la fonctionnalité "auto absence" déjà prévue pour le chauffage à la production d'eau chaude : si l'utilisateur part de son logement pendant plus de deux jours, elle est automatiquement coupée.
La nouvelle version du thermostat offre également une prise en charge d'OpenTherm, un protocole qui permet aux systèmes de chauffage partenaires (De Dietrich, Atlantic via sa filiale britannique Ideal, Viesmann...) de communiquer avec le thermostat. La modulation annoncée comme "avancée" permet par exemple de déterminer la quantité de gaz nécessaire au maintien de la température demandée, au lieu d'allumer et éteindre la chaudière. Le thermostat de troisième génération est commercialisé au prix de 249 euros.