En redressement judiciaire depuis le 3 septembre, le promoteur immobilier breton Céléos a décidé de supprimer 247 postes, soit environ la moitié de ses effectifs, a-t-il annoncé vendredi 10 octobre dans un communiqué. La décision a été annoncée après un comité d'entreprise "marathon" qui s'est achevé tard dans la soirée de jeudi au siège du groupe basé à Plérin (Côtes d'Armor), près de Saint-Brieuc.
Ces mesures de licenciement s'accompagnent d'un "recentrage" de toutes les activités du promoteur sur le grand Ouest, "la fermeture de l'ensemble des sièges régionaux" et la "réduction du nombre d'agences", indique Céléos dans son communiqué.
L'entreprise prévoit en outre des mesures d'aide au reclassement interne et externe et la mise en place d'une cellule de reclassement "afin d'accompagner chaque salarié".
Céléos, fondé en 1996, avait connu une ascension éclair ces dernières années, alors que le marché immobilier nageait en pleine euphorie.
Selon Céléos, les "graves difficultés" rencontrées par le groupe sont la conséquence du retournement du marché immobilier depuis l'été 2007, "accéléré par la propagation des conséquences de la crise des subprimes et l'entrée en récession de l'économie réelle au plan mondial".
Céléos avait réalisé un chiffre d'affaire de 201,9 millions d'euros en 2007, dégageant un résultat net de 12,5 millions d'euros en hausse de 27,5% sur l'année précédente.
AFP