Qu’on se rassure, avec ses biceps avantageux, sa salopette impeccable et son sourire enjôleur, ce "plombier polonais" n’est qu’un mannequin venu à Paris vanter avec humour les charmes de son pays.
Un rappel si besoin est : lors de la campagne pour le référendum du 29 mai, qui s'est soldé par une large victoire du non, le "plombier polonais" s'est transformé en symbole d'une main d'oeuvre bon marché qui serait prête à affluer d'Europe de l'Est pour menacer l'emploi des Français.
L'office de tourisme polonais à Paris a répondu par un pied de nez, il y a quelques jours, en mettant sur son site internet la photo d'un plombier blond et très musclé, disant "je reste en Pologne. Venez nombreux". Ce plombier est en fait un mannequin professionnel, Piotr Adamski, que l'office de tourisme a présenté mardi en grande pompe à la presse française et internationale.
Piotr Adamski a assuré devant les caméras qu'il avait été "surpris et étourdi" de son succès français. "J'ai entendu parler de cette histoire de plombier polonais et j'ai pensé qu'on pourrait retourner cette critique en image positive. C'était une idée très modeste. Et les résultats ont dépassé toutes nos espérances. On a eu des échos du monde entier, de Bahrein à Bogota", a expliqué à l’AFP le président de l'office polonais du tourisme, Andrzej Kozlowski, venu lui aussi de Varsovie pour l'occasion.