Excellents résultats financiers pour Hansgrohe. L’industriel d’origine allemande, spécialiste de la robinetterie et de l’hydrothérapie, a enregistré en 2016 une croissance de 6,7% à 1,02 Md€ au niveau du Groupe, et même de 12,6% à 150,8M€ en France. « Une croissance rentable et plus rapide que celle du marché dans tous les pays où le Groupe est présent » a commenté Thorsten Klapproth, président du comité exécutif de l’entreprise. Dans l’Hexagone, au-delà de la qualité des produits, la forte progression de la marque semble surtout due à la jeunesse de sa présence industrielle (à Wasselonne, Bas-Rhin) et commerciale (à Antony, Hauts de Seine) qui ne remonte qu’à un peu plus de vingt ans. « Nous revendiquons aujourd’hui la 2e place en France sur le marché de la robinetterie et de l’hydrothérapie avec 17% de part de marché. Un pourcentage qui correspond à un potentiel que je considère encore important pour la marque, même si le rythme de croissance risque de se ralentir par rapport à notre performance de l’an dernier… Pour 2017, nous envisageons une progression d’environ 7% » affirme Martial Gil, directeur général d’Hansgrohe France, qui affiche sa volonté d’améliorer le taux de notoriété de la marque auprès du grand public pour en faire un levier de croissance pour les années à venir.
De fait, une notoriété améliorée profiterait directement à la marque en GSB (où elle est d’ores et déjà présente avec 250 références dans les plus grandes enseignes à l’exception de Bricoman), mais aussi indirectement dans le négoce (4 500 références pour 75 % des revenus de la filiale) en soutenant le travail de prescription des professionnels. D’où deux initiatives importantes. La première relève du sponsoring puisque, depuis le début de l’année, l’industriel est « sponsor en titre » de l’équipe cycliste professionnelle Bora-Hansgrohe. Certes, le choix du parrainage d’une équipe cycliste peut étonner de la part d’une marque qui revendique un positionnement premium. Mais il est vrai que les critères de choix définis par la marque (une discipline à visibilité planétaire et active pendant la plus grande partie de l’année) ne laissaient pas beaucoup d’autres possibilités : « Nous avons exploré d’autres solutions, du côté du football notamment, mais c’est le vélo qui a fini par emporter la décision » explique-t-on au sein du Groupe. La seconde initiative relève tout simplement de la publicité puisqu’un plan média – avec publicité télévisée axée sur la marque- est d’ores et déjà annoncé pour la fin de l’année.