Selon les chiffres de l'Observatoire national de la Fnaim, le marché de l'immobilier dans l'ancien a connu une progression d'activité de 2,6% au troisième trimestre, et de 3% sur un an.
"Le marché de l'immobilier fait toujours preuve de vitalité, avec une progression d'activité de +2,6% au cours du troisième trimestre 2006", indique la Fnaim. "Le marché est donc toujours orienté à la hausse" avec une hausse de 3% sur un an contre +3,8% en 2005 à la même époque.
Selon la Fédération nationale de l'immobilier, cela "déjoue les scénarios de retournement de conjoncture si souvent pronostiqués".
C'est sur le marché des appartements que la hausse d'activité est la plus prononcée avec +3,8% au cours du 3e trimestre, celui des maisons connaît une hausse plus modérée de +2,1% sur la même période.
Assurant que "sur le fond, le marché est toujours solide", la Fnaim relève "la faible progression des prix constatée durant l'été", à +0,1% contre +3,3% au second trimestre, ramenant à +4,5% la hausse sur un an. La hausse des prix des maisons (+4,4% sur un an) est comparable à celle des appartements (+4,7% sur un an).
Un "ralentissement de la hausse" qui permet à la Fnaim de prévoir +6 à +7% de hausse des prix en 2006, contre +10,3% en 2005 et +15,5% en 2004.
L'activité varie selon les régions, elle "se redresse lentement" en Ile-de-France (+1,1% sur un an contre -7,1% en 2005 à la même époque), elle "recule" dans le Sud-Est (-1,1% contre +7,4%), elle est "quasiment stable" dans le Centre et les Alpes, elle "progresse un peu moins vite que l'ensemble du marché" dans le Sud-Ouest, mais "progresse plus vite" dans le Nord et dans l'Est, tandis que l'Ouest "se distingue par une bonne tenue".
En ce qui concerne les prix, "depuis la fin de l'été 2004, la hausse des prix des appartements s'est ralentie de façon spectaculaire", affirme la Fnaim, "le rythme annuel de progression a été divisé par 4 en deux ans, la décélération est cependant moins rapide sur le marché des maisons".