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Le juste milieu entre l’intérêt de la commune et celui du BTP

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Son entreprise de maçonnerie a compté jusqu’à 20 salariés, et il a été président du conseil de l’artisanat de BTP 74 (avec des fonctions au Conseil national de l’artisanat). Cela n’a pas empêché Serge Savoini de s’engager tôt en politique, jusqu’à devenir maire (DVD) de sa commune de 1 600 habitants en 2002. Une fonction où être un professionnel du BTP est souvent un plus. « Connaître le métier permet de mieux discuter avec les architectes, de mieux préparer les dossiers, d’optimiser les projets et de travailler en bonne intelligence avec le secteur. Ma commune est modeste, mais j’essaie d’investir régulièrement, à mon échelle, dans des bâtiments et des travaux publics. » Mais parfois, être un professionnel du BTP devient une contrainte. « Plus question, évidemment, de travailler soi-même pour la commune et pour ses habitants non plus. Cela demande une grande vigilance dans la gestion des appels d’offres. » Pour autant, venir du BTP ne permet ni de construire plus ni de payer mieux les entreprises. « D’un côté, je suis là pour défendre les intérêts de la commune. De l’autre, je connais les besoins des entreprises. Je ne peux qu’être raisonnable. Trouver le juste milieu n’est pas toujours simple. »

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PHOTO - 789187.BR.jpg PHOTO - 789187.BR.jpg (Jean Revillard/Rezo)
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