Lancées depuis juillet 2016 avec la démolition de la Fabrique à glace, les opérations de travaux préparatoires du terrain d’accueil du futur CHU de Nantes semblent plus complexes que prévus. On savait la tâche ardue car cette première étape de libération de l’emprise foncière entraînera des interventions lourdes d’aménagement du site. Elles comprennent notamment le déménagement des entreprises installées dans le marché d'intérêt national (MIN), la démolition et le désamiantage des hangars portuaires et des bâtiments du MIN, ainsi que la reconstitution des voiries et réseaux de desserte, puisque le futur hôpital sera desservi par une ligne de tramway et une ligne de transport en commun en site propre.
Un phasage affiné de ces différents chantiers a permis à Nantes Métropole et la Samoa — l’aménageur de l’île de Nantes — d’actualiser le calendrier de l’opération pour «garantir une mise à disposition du terrain du futur CHU au plus tard à l’automne 2020».
Phase unique
Ce nouveau calendrier a conduit Nantes Métropole et le CHU à adapter le phasage du chantier du futur hôpital. Ainsi, alors que la première partie du nouvel hôpital devait dès 2023 (court séjour adulte) et sa seconde partie en 2026 (pôle mère-enfant et le Samu-Smur), la livraison de la totalité des bâtiments conçue par l’équipe Art and Build Architectes, Pargade Architecte, Artelia et Signes Paysages est désormais prévue en une seule fois, à partir de début 2026.
Cette décision, validée par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé facilitera la faisabilité technique du déménagement des sites. Elle devrait également contribuer à réduire les délais de construction et donc... le coût global du projet estimé à près d’un milliard d’euros (dont 650 millions de coût de construction).