L'industriel et le Centre national de la recherche scientifique ont signé un accord-cadre, officialisant ainsi 6 ans de partenariat. Cet accord a pour objectif d’encourager la mise en place de nouveaux projets de recherche commun et fixe un cadre pour des collaborations futures en termes de résultats et d’organisation. Il prévoit ainsi toutes les formes de coopérations possibles qui pourront se traduire par autant d’accords-types : participation de personnels d'un partenaire à un programme de recherche mené par l'autre (mises à disposition ou de détachements) ; contrat de collaboration de recherche à objectifs partagés ; cofinancement de thèses ; action de recherche et de développement technologique prenant la forme d’un Groupement de Recherche (GDR), d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) ou régie par une convention de programme ; création d’Unités Mixtes de Recherche (UMR).
"Les travaux communs ont, d’une part, participé à une meilleure compréhension de phénomènes liés au comportement des liants hydrauliques", expliquent les responsables de Lafarge. "Ils ont, d’autre part, contribué à l’innovation autour des tendances clés d’évolution des matériaux de construction : réduction du coût global de la construction, l’esthétique, le confort et la sécurité. Ainsi pour le Ductal (béton à Ultra Hautes Performances à comportement ductile), une dizaine de laboratoires du CNRS ont participé au partenariat Lafarge, Bouygues et Rhodia sur le thème des Bétons de Poudres Réactives. Une amélioration de la résistance des plaques de plâtre est également issue de notre recherche conjointe".
Les relations de Lafarge avec le CNRS représentent 40% de la totalité des activités de recherche externe du groupe industriel, qui, par ailleurs, collabore avec des laboratoires canadiens, américain, hollandais, allemand et anglais.
Thierry Devige-Stewart
