Après l’engagement en 2023, le point d’étape en 2024. A l’occasion de sa conférence annuelle le 13 novembre, Afilog a présenté les avancées en termes de solarisation des bâtiments logistiques et industriels que ses adhérents construisent, détiennent ou occupent.
Incités par le législateur, ces derniers comptent « installer 5 millions de mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur les entrepôts logistiques et industriels d’ici 2028, générant plus de 1300 GWh annuel, afin d’étendre l’usage des bâtiments du stockage à la production d’énergie, et de soutenir l’effort national de transition énergétique », rappelle Afilog dans un communiqué.
A date, 1 146 650 m² de panneaux photovoltaïques ont été installés, produisant 115 MWh d’électricité, se félicite l’association.
Aux élus de jouer
Si ces investissements non communiqués en faveur de la décarbonation permettent de réduire les charges d’exploitation des bâtiments ou de générer des revenus en revendant l’énergie dans le réseau national, « Afilog veut aller encore plus loin, en concevant un mécanisme de distribution aux riverains des entrepôts, pour qu’ils puissent bénéficier de l’énergie verte à un coût accessible ».
Plusieurs solutions sont à l’étude. Afilog cite « le mécanisme d’autoconsommation collective, qui permettrait d’offrir un débouché local à l’énergie verte produite par un entrepôt » ainsi que l’association de communes et collectivités publiques au développement des projets de solarisation des entrepôts, « grâce à la prise de participation au capital d’une société de projet dédiée, et ce en s’insérant dans la problématique actuelle de partage de la valeur ». La balle est dans le camp des élus.