La maison individuelle repart, la profession accélère sa transformation

En avant-première de notre dossier de mai, voici quelques pistes autour des mutations du métier de constructeur.

Image d'illustration de l'article
Maison individuelle - Domexpo

Depuis dix-sept ans, OCM Construction, à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), réalise une cinquantaine de maisons par an… toutes vendues à des investisseurs locatifs. Dans un périmètre de 100 km autour de Rennes, le constructeur propose des maisons types, souvent à étage, de 3 ou 4 pièces d’une superficie de 95 à 120 m² habitables, pour un budget de 300 000 € maximum (terrain compris), qui correspond au plafond du dispositif « Pinel ». Olivier Jouin, gérant d’OCM, explique : « Pour l’investisseur, les avantages sont nombreux : absence de mitoyenneté, d’ascenseur, de charges de copropriété, de syndic ou de ravalement de façade, sans parler d’un turnover moins important des locataires. »
Pour conquérir ce segment, Olivier Jouin, qui a repris l’entreprise familiale, s’appuie  uniquement sur la recommandation. « Nos clients sont souvent des indépendants, qui souhaitent investir en vue de leur retraite », poursuit-il. Pour ficeler ses opérations, la méthode est au point : recherche de terrains (300 à 400 m pour 65 000 € en moyenne), financement par courtier et construction jusqu’au papier peint, équipement compris, avec propositions de locataires. Ce parcours illustre combien les constructeurs travaillent à transformer leur métier et à trouver de nouveaux marchés. Une transformation initiée pendant la crise, qui a très durement frappé le marché de la maison individuelle, et qui se poursuit en cette période de forte reprise.

Outre la recherche de nouveaux segments de clientèle n'est pas la seule innovation que la profession engage. La concentration du marché dans les aires urbaines casse le modèle traditionnel de la construction seule, sur un terrain fourni par le client. Les acteurs tendent de plus en plus vers la promotion, apportant un terrain et concluant une vente en l'état de futur achèvement (Vefa) plutôt qu'un traiditionnel CCMI. Certains tendent même vers l'aménagement. Autre piste, la rénovation. Sur ce marché où personne n'a réussi à imposer sa légitimité, les constructeurs rêvent d'apporter leurs garanties : prix, délais, performances.

Vous retrouverez l'article complet sur ces transformations dans le  dossier de mai du magazine Négoce, accompagné d'articles sur la conjoncture florissante du marché de la maison individuelle, sur les matériaux qui marchent, sur les constructeurs qui préparent la future réglementation et sur les relations entre constructeurs et négociants. A suivre !

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