Soucieuse de garantir son indépendance pour l’organisation des rencontres du XV de France et d’accompagner sportivement et financièrement le développement de son sport, la Fédération française de rugby (FFR) va construire son propre stade, dont elle sera propriétaire, sur un terrain de 15 ha minimum, en Ile-de-France. D’une capacité de 82 000 places, il s’agira d’une Aréna dotée d’un toit rétractable et d’une pelouse coulissante, qui lui permettront d’accueillir les compétitions sportives les plus variées, ainsi que tous types d’événements culturels ou non. « Il sera le premier en France de ce type et le cinquième au monde », assure-t-on à la FFR, qui a visité 14 stades en Europe et aux Etats-unis. Son coût est estimé à 600 millions d’euros, qui seront financés par des fonds privés.
Les territoires intéressés doivent remettre leurs offres le 18 juillet au plus tard. Une première short list devrait se dégager début septembre.
Selon son importance, le choix interviendra en décembre ou plus sûrement début 2012. Les études complémentaires portant sur la programmation, la conception et la construction suivront immédiatement pour un dépôt de permis de construire en 2013. Les travaux débuteront en 2014, afin d’inaugurer ce nouveau stade en 2017.
D’ores et déjà les communes de Thiais, Orly, Chevilly-Larue et Rungis, soutenues par le conseil général du Val-de-Marne, ont annoncé qu’elles postulaient en proposant le site du Senia (15 ha), face au centre commercial de Belle-Epine, à 1 km de l’aéroport d’Orly et à 6 km de Paris. L’agglomération de Melun aurait également l’intention de se porter candidate. L’annonce du projet de la FFR n’a pas été commentée, pour l’instant, par le Consortium qui gère le Stade de France, où sont actuellement organisées les rencontres de l’équipe nationale de rugby.
