La Défense Une nouvelle phase de développement pour le quartier d’affaires

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Le parc immobilier de La Défense a vieilli. Un audit des 71 tours – réalisé par Ernst & Young – montre que 31 d’entre elles offrent des plateaux de moins de 1 200 m2 ne correspondant plus aux normes internationales, et qu’un immeuble sur six construit depuis 1985 n’a jamais été réhabilité. Le plan de renouveau du quartier d’affaires, présenté par Nicolas Sarkozy, président de l’Epad (pour quelques semaines encore, jusqu’au prochain conseil d’administration) et Dominique Perben, ministre de l’Equipement, vise à assurer la pérennité du site et à garantir sa compétitivité à l’échelon européen.

« Sur les dix groupes mondiaux qui étaient implantés à La Défense en 1995, sept ne le sont plus aujourd’hui », a rappelé Nicolas Sarkozy. La priorité est donnée à la régénération des 17 tours les plus obsolètes (650 000 m2, soit 20 % du parc). Pour assurer l’équilibre économique des opérations, des droits à construire supplémentaires seront ouverts dans la limite de 50 % de la surface initiale (extension possible de 40 000 m2 pour les « petits » immeubles de moins de 80 000 m2). Les surfaces ainsi créées échapperont à l’agrément mais resteront soumises à la redevance sur les bureaux.

Une tour pour le ministèrede l’Equipement. Les opérations de démolition-reconstruction seront exonérées de cette taxe à concurrence de la surface initiale. D’ici à 2013, la moitié de ces tours potentiellement « hors marché » devrait avoir été restructurée, avec, à la clé, la réalisation de 150 000 m2 de bureaux supplémentaires.

La deuxième mesure porte sur la construction de nouvelles tours (300 000 m2 Shon autorisés sur 2007-2013). L’une d’elles accueillera l’ensemble des administrations centrales du ministère de l’Equipement. Une autre, la tour « Signal », emblème de ce renouveau, fera l’objet d’un concours international d’architecture.

Projet de loi. Ce plan prévoit également un changement de « gouvernance » du quartier d’affaires. L’Epad, dont l’existence sera prolongée jusqu’à la fin 2010, conservera ses missions d’aménageur et de développeur, mais l’exploitation du site sera confiée à une structure ad hoc à laquelle participeront les collectivités locales concernées. Un projet de loi sera débattu à l’automne.

Enfin, ce renouveau du quartier d’affaires devrait s’accompagner de la construction de 1 400 logements d’ici à 2013.

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