Eiffage et Sacyr ont offert un scénario à rebondissements. Acte 1 : l’espagnol monte à 33 % du capital d’Eiffage mais n’est pas autorisé à siéger au conseil d’administration. Parallèlement, d’autres investisseurs espagnols acquièrent environ 17 % d’Eiffage. Acte 2 : à l’AG du 18 avril, Sacyr et les investisseurs espagnols essuient un refus, certaines de leurs actions étant privées de leur droit de vote. Ils attaquent cette décision devant le tribunal de commerce et lancent une OPE. Acte 3 : le 27 juin, l’Autorité des marchés financiers refuse l’OPE, soupçonnant Sacyr d’avoir organisé une prise de contrôle rampante d’Eiffage. Sacyr est enjoint de lancer une OPA en cash au prix de 127,30 euros par action. Acte 4 : le 14 novembre, Sacyr, très endetté, laisse entendre qu’il est prêt à vendre. Pour autant, la procédure judiciaire continue. L’audience de plaidoiries est prévue devant la cour d’appel de Paris le 5 février 2008.
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