Les particuliers investisseurs se sont rués sur le marché de l’immobilier ancien au premier semestre 2019, selon les chiffres du réseau d’agences immobilières Century 21, communiqués lundi 1er juillet 2019. Ces derniers représentent 26,5% des acquéreurs sur les six premiers mois de l’année, une part en hausse de 31,8% sur un an.
« C’est une forme d’épargne dite « forcée » financée par un crédit qui ne coûte pas cher, c’est une forme de réponse à l’incertitude sur les retraites, et le montant de la pension qui sera perçu à la fin de la vie active, décrypte Laurent Vimont, président du réseau. Une autre des réponses possibles peut être celle du zonage dans le neuf qui a été modifié, et qui génèrerait moins d’achats à réaliser dans le neuf ce qui pourrait provoquer un report sur le marché de l'ancien. »
Près d'un million de transactions prévues pour 2019
En parallèle, les acquisitions de résidences principales reculent de 6,1% mais reste tout de même à un niveau élevé : 66,6% des acquéreurs passent le pas pour se loger. Et les achats de résidences secondaires baissent toujours (-8,5%) pour représenter 5,4% des transactions. « Nous devrions terminer l’année en flirtant avec le million de transactions », prévoit Laurent Vimont.
En moyenne, le prix d’une acquisition en France se fixe à 235 182 € (+2,1% sur un an) pour une maison individuelle et 204 923 € pour un appartement (-1,3% sur un an). Mais les Français achètent des appartements plus petit : 58,3 m² en moyenne. Le prix du m² est donc en légère hausse à 3 528€ du m² (+0,7%).