L’Agence nationale pour le renouvellement urbain (Anru) vient de signer un partenariat avec la Caisse des Dépôts et l’Etat pour pouvoir co-investir avec des opérateurs privés dans des programmes immobiliers commerciaux, d’entreprises ou d’activités (neufs ou réhabilités) situés dans les 1 500 quartiers prioritaires de la politique de la ville. L’Anru disposera de 250 millions d’euros (alimenté sur fonds propres pour moitié par l’Anru au titre du programme d'investissement d'avenir et pour l’autre par la Caisse des Dépôts). L’Agence estime pouvoir « constituer un portefeuille de 1,25 milliard d’euros d’actifs immobiliers ».
Le précédent directeur général de l’Anru, Pierre Sallenave, avait déjà lancé ce projet de co-investissement. Il précisait au Moniteur.fr en février 2014 que l’Anru pourrait « investir en fonds propres dans des projets de co-investissement dans des sociétés de type SEM ». Objectif : être « la Coface des quartiers » selon l’expression de l’ancien DG pour rassurer les opérateurs privés qu souhaitent investir dans les quartiers défavorisés et les inciter à suivre l’Anru dans ses projets d’investissements et relancer l’économie dans ces territoires.