L’Algérie poursuit son programme de dessalement d’eau de mer

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Le président algérien Abdelaziz Bouteflika goûte l’eau produite d'une station de dessalement d’eau de mer près d’Alger, en février 2008

L'Algérie devrait accueillir, selon le ministre de l’énergie Chakib Khelil, la plus grande usine de dessalement du monde à Makta, dans la région d’Oran.

La réalisation de l’usine a été confiée au groupe de Singapour, Hyflux, et à l'AEC (Algerian Energy company - filiale de la Sonatrach) qui investiront 469 millions de dollars dans cette usine. Le contrat prévoit le financement, la construction et l’exploitation du site jusqu’à la vente de l’eau dessalée.

Le complexe entrera en service en 2011. Avec une capacité de 500.000 m3 par jour, cette usine pourra fournir de l’eau potable à près de 5 millions d’habitants.

Avec ce programme d’investissement dans le dessalement de l’eau de mer, l’Algérie s’est engagée dans un processus coûteux certes, mais qui permet d’obtenir une ressource essentielle : de l’eau potable. Le coût de ce procédé qui permet de transformer l’eau de mer en eau douce est très élevé surtout du fait qu’il est très consommateur en énergie: même la future usine de Makta présentée comme particulièrement rentable, facturera le mètre cube d’eau 34 dinars, environ 30 centimes d'euros, ce qui est bien plus cher que l’eau douce issue des barrages.

Toutefois, l’Algérienne des Eaux avait l’année dernière assuré que le citoyen algérien ne verrait pas la différence sur sa facture d’eau. Reste à voir ce s’il en sera ainsi…

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