L'organisation patronale CroissancePlus (entreprises innovantes) a déploré lundi "l'impact des récentes affaires" liées à la rémunération des patrons des groupes EADS et Vinci sur l'image des entrepreneurs français et des stocks-options, "puissant outil de management".
Ces "affaires accentuent le déficit d'image du patronat en France, dont les entrepreneurs de PME de croissance sont les premières victimes collatérales", estime l'organisation dans un communiqué.
CroissancePlus prend également parti pour un "bon usage" des stock-options, le qualifiant de "puissant outil de management, indispensable pour les entrepreneurs de croissance" car elles permettent "d'attirer des collaborateurs de haut niveau pour lesquels les grilles de salaires et les perspectives de carrière pourraient apparaître insuffisantes dans un premier temps".
"Les stock-options sont vertueuses pour l'économie quand elles récompensent la prise de risque des entrepreneurs de TPE/PME (très petites entreprises/petites et moyennes entreprises, NDLR) et de leurs collaborateurs", selon Geoffroy Roux de Bézieux, président de CroissancePlus.
Mais "elles ne sauraient être un outil de motivation réservé à quelques supers managers de grandes entreprises non exposés à ce type de risque", ajoute-t-il.
Pour "éviter les dérives", l'organisation patronale estime notamment que "les stock-options doivent être largement diffusées dans l'entreprise et ne pas concerner que quelques dirigeants".
Le mécanisme des stock-options permet au bénéficiaire d'acheter des actions à un prix déterminé à l'avance, inférieur au cours de Bourse réel, et de conserver les plus-values issues de leur revente.
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