« J’ai choisi l’électrique pour des raisons économiques », confie l’artisan. Entre ses propres trajets en Tesla et l’utilisation de plusieurs utilitaires Maxus par son équipe, Jimmy Viallet a trouvé dans cette transition des avantages aussi bien financiers que pratiques. Installée à Jossigny, l’entreprise JVM Rénovation a fait le choix de se concentrer sur une zone géographique spécifique. « Nous ne travaillons plus à Paris depuis dix ans. Nous sommes totalement sectorisés en Seine-et-Marne », explique Jimmy. Ce choix permet à ses équipes de parcourir des distances gérables en véhicule électrique, soit en moyenne 150 km par jour, avec un maximum de 200 km. « Nous n’avons jamais été en difficulté avec l’autonomie », assure-t-il, notamment grâce à une organisation rigoureuse et des trajets bien planifiés.
Les véhicules de l’entreprise se déclinent en trois modèles Maxus : eDeliver 9 (11 m³), eDeliver 7 (6 m³) et eDeliver 3 (5 m³). Tous répondent aux besoins spécifiques des chantiers. « Le gros camion eDeliver 9 a une autonomie de 180 km, le modèle 7 monte à 350 km. Pour notre activité, nous n’avons pas besoin de plus », précise Jimmy. Les véhicules sont rechargés chaque soir au siège, équipé de bornes dédiées, ou sur des bornes publiques pour environ 20 à 25 euros sur un superchargeur, et moins de 10 euros sur une borne standard.
Une Tesla pour l’image de marque
En tant que dirigeant, Jimmy Viallet a opté pour une Tesla pour ses déplacements professionnels. « J’ai principalement des rendez-vous de suivi avec les clients. Je ne transporte pas de matériel », explique-t-il. Ce choix, d’abord critiqué comme trop « bling-bling » par son comptable, s’est révélé bénéfique pour l’image de l’entreprise. « Les clients trouvent que ça montre qu’on est sérieux et qu’on a envie de travailler avec eux », souligne-t-il.
Louée pour 450 euros par mois, sa Tesla s’inscrit dans une logique d’économie et de flexibilité. « La location n’a pas les contraintes de l’achat : pas d’entretien, pas d’amortissement à gérer, et des véhicules neufs tous les deux ans. » De plus, l’expérience de la revente d’un précédent véhicule électrique a convaincu l’artisan de passer à la location. « Les nouveaux modèles sont souvent moins chers que les anciens. On ne peut pas revendre une voiture d’occasion plus cher qu’une neuve », ajoute-t-il.
Un tournant assumé vers une mobilité plus durable
Concernant le choix des utilitaires Maxus, la réactivité de la marque a fait pencher la balance. « Nous avons reçu nos véhicules deux semaines après avoir passé commande. C’est un avantage énorme comparé à d’autres constructeurs. » Les tarifs compétitifs, entre 600 et 700 euros hors taxes par mois pour la location, ont également convaincu l’artisan de constituer une flotte Maxus pour ses équipes. Les véhicules, bien équipés dès leur version de base, l’ont aussi séduit. « Avec les options incluses, on a tout de suite des véhicules haut de gamme en électrique. C’est plutôt sympa », dit-il.
Au-delà des avantages financiers et pratiques, Jimmy Viallet affirme qu’il ne reviendrait pas sur une motorisation thermique. « Quand on a goûté à l’électrique, il est difficile de revenir en arrière. Tout est plus simple : les coûts de recharge, l’entretien réduit, et même le confort de conduite », affirme-t-il. Pour lui, l’électrique est une évolution naturelle pour une entreprise soucieuse de ses marges et de son empreinte écologique. « L’avenir, c’est de continuer à s’adapter. Et pour nous, l’électrique, c’est déjà une réussite », conclut-il.