Avec désormais 28 implantations, votre maillage géographique vous satisfait-il. Sinon, quel est votre objectif ?
De par notre situation originelle dans l’ouest, en Mayenne, notre réseau est plus dense dans cette moitié de la France. Désormais, nous comptons nous attaquer à l’autre moitié pour, à terme, disposer de 35 à 40 "Dirickx Espace Protect". Nous visons des sociétés déjà bien implantées disposant d’un bon relationnel.
La crise actuelle n’affecte-t-elle pas cette stratégie de développement ?
Nous ressentons la crise depuis octobre dernier. Et sur les deux premiers mois de l’année, nous avons enregistré une baisse de nos activités d’environ 25%. Mais nous voyons aussi la crise comme une opportunité pour renforcer notre réseau , puisque des petites sociétés indépendantes vont se trouver en grande difficulté et auront besoin de pouvoir se reposer sur une structure comme la notre pour survivre.
Vous avez 62 ans et pas de successeurs potentiels. Comment voyez-vous l’avenir de votre entreprise ?
Très simplement : la famille se retirera du capital d'ici à 2010, date à laquelle le LBO des quatre fonds d’investissement qui détiennent 34% arrivera à son terme. Mais d’ores et déjà, tout est ouvert pour reprendre Dirickx, que ce soit par un fonds ou par un industriel.
Retrouvez un portrait du Groupe Dirickx dans "Le Moniteur" de vendredi 13 mars.