La RT 2012 nous aide à mettre en place des produits performants, le potentiel est donc encore très important pour le marché de la fenêtre surtout en rénovation », Philippe Macquart, délégué général de l’UFME (Union des fabricants de menuiseries extérieures), est optimiste quant à l’évolution du marché. « Nous sommes déjà prêts pour les maisons passives », ajoute-t-il. Pour François Salomé, directeur de marché menuiseries extérieures Lapeyre, l’enjeu est de savoir communiquer sur la fenêtre en tant que réponse aux triple enjeux de l’étanchéité à l’air, de l’isolation thermique, et de la surface vitrée minimum. Clairement, ces deux dernières années ont été marquées par une évolution à deux courbes inversées : légère contraction en nombre d’unités mais une progression en valeur. Le marché de la fenêtre s’est stabilisé entre 11 et 12 millions de fenêtres par an, avec un prix moyen à 418 € contre 369 € en 2008. A l’inverse, le prix moyen de la pose s’est dégradé sans doute sous l’effet conjoncturel, passant de 413 € en 2008 à 344 € en 2010. La qualité reste donc le fer de lance pour promouvoir le marché, et notamment grâce aux certifications. La marge de progression reste importante : 30 % des fenêtres posées sont NF et 21 % labellisées Acotherm.



