Installateurs et électriciens de la Capeb : rebondir sur les marchés de la performance énergétique

Crise économique, auto-entrepreneurs, qualifications… : à la veille des Journées professionnelles de la construction, les nouveaux présidents des Unions nationales artisanales Couverture Plomberie Chauffage (CPV) et Equipement Electrique et Electrodomotique (EEE) veulent apporter des solutions concrètes à leurs adhérents.

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De gauche à droite : Bruno Gal, président de l’Una Couverture Plomberie Chauffage (CPC) et Christophe Bellanger, président de l'Una Equipement Electrique et Electrodomotique (EEE)

Fraîchement élu à la présidence de l’Una Couverture Plomberie Chauffage (CPC), Bruno Gal a mis son mandat sous le signe de l’écoute : « On a détecté des frustrations parmi les délégués. » Des frustrations ? « Se former pour réaliser un ou deux chantiers par an, c’est démoralisant. » Difficile en effet de multiplier les qualifications, donc les formations, alors que le nombre de chantiers est orienté à la baisse. C’est pourquoi, selon Bruno Gal, il faut développer de nouvelles stratégies et penser co-traitance, mutualisation, groupement dans le SAV – y compris en ventilation : le contrat d’entretien VMC est prêt –  formation et… qualifications, lesquelles « permettront de nous sortir de là par le haut ». L’Eco-conditionnalité, qui arrive en 2014, la Capeb y croit et Bruno Gal aussi : « Parce que le chantier de la rénovation énergétique est énorme. » Eco-artisan pionnier, le nouveau président de l’Una CPC veut amener les installateurs sur ce terrain, pour qu’ils puissent résister à la concurrence des auto-entrepreneurs et des éco-délinquants. Sur ce terrain et sur celui des marchés qui se développent, comme celui du chauffage aux granulés, sur lequel il s’investit lui-même.

De l’électronique à l’électrodomotique

Christophe Bellanger, président de l’Una EEE, dont le troisième E signifie désormais Electrodomotique et non plus Electronique, est au diapason : « J’inciterai mes collègues à faire des formations sur les marchés générateurs de chiffre d’affaires et de profits, celui de la sous tension notamment, avec l’arrivée de Linky et le renouvellement des colonnes qui va en découler. » De même concernant la domotique, qui se démocratise et pour laquelle apparait d’ailleurs la nouvelle qualification « Bâtiment communiquant ».

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