Samedi 28 juin, plusieurs milliers de Singapouriens sont venus admirer les reflets du feu d’artifice géant organisé par la cité-Etat sur le dôme de son tout nouveau temple du sport. Haut de 80 m et d'une portée de plus de 300 m, il pourrait recouvrir l’opéra de Sydney. Le clou du spectacle : la carapace amovible du toit qui s’ouvre ou se ferme en 20 minutes. Recouverte d'ETFE, matière plastique translucide, déjà utilisée par ARUP sur plusieurs des stades qu’il a conçus, elle filtrera les rayonnements solaires. Aussi, l'incrustation de LEDs dans la matière permet de réaliser des projections sur le dôme.
Autre spécificité de ce stade, une fois fermé, un débit continu de 10l/s d'un air à 23°C envoyé sous chaque fauteuil permettra de maintenir au frais les spectateurs le temps d’une partie de criquet - qui peut durer dix heures.
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Le coût pour concevoir et construire ce hub dédié au sport regroupant un stade de 55 000 places (toutes rafraîchies), une piscine olympique, un musée et une bibliothèque ainsi qu’un centre commercial et des équipements sportifs ouverts 24h/24 7 jours/7, aura dépassé les 800 millions d’euros. En y ajoutant le coût d’exploitation du site que le consortium, porté par Dragages Singapour, filiale de Bouygues Construction, aura à charge pendant 25 ans, on dépasse largement le milliard.
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Avec ce plus important partenariat public privé sportif jamais contractualisé, le major français surpasse ses précédents exploits en Asie - le contrat d’un demi-milliard d’euros remporté par ce dernier pour installer le Kai Tak Cruise Terminal de Hong-Kong, achevé en 2013, est largement dépassé.