Les métropoles, finalement perdantes de la crise ? A en croire un sondage de Century 21 mis en ligne ce lundi 11 octobre, les zones à faible densité de population sont plus attractives que les agglomérations denses : 72 % des 1012 personnes interrogées se disent attirées par les petites villes de moins de 20 000 habitants tandis que seulement 27 % d'entre elles se projettent dans des villes de plus de 100 000 habitants.
En outre, l'enquête souligne le « désamour » pour l’Ile-de-France : 79 % des sondés se déclarent pas attirés par la région de plus de 12 millions d’habitants. Sur ce point, rien de nouveau par rapport aux précédentes études de différents acteurs.
La périphérie proche attire
Reste que les jeunes générations ne sont pas prêtes de tourner le dos aux villes de plus de 100 000 habitants, garantissant un niveau de services élevé par rapport à la moyenne nationale. Ainsi près de la moitié des moins de 35 ans assurent qu’ils se verraient bien y vivre, contre seulement 12 % des 50 ans et plus.
Devant le fait accompli de devoir vivre en zone dense, la majorité des sondés s’imaginent habiter dans la périphérie proche ou un quartier excentré du centre-ville. A l’inverse, un tiers des répondants se disent attirés par les zones centrales. Pour ces derniers, la diversité des activités culturelles proposées (42 %) et l’accessibilité (38 %) sont les principales sources de motivationpour choisir la ville.