Les prix de l'immobilier ancien semblent désormais stabilisés, dans un marché hésitant, selon les dernières observations de la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier), dont le nouveau président, Philippe Audras, vient de prendre ses fonctions. L'indice d'activité, en termes de transactions, a progressé de 0,6 % en 1997, chiffre qui résulte d'une croissance de 3,3 % pour les appartements et d'un recul de 1,8 % pour les maisons. Depuis le deuxième trimestre 1997, l'indice des prix est resté à peu près stable et les trois derniers mois ont confirmé l'arrêt de la baisse.
Sur l'ensemble de l'année, néanmoins, une baisse globale demeure (- 2,6 %) à 7 346 francs le m2). Le prix moyen au m2 d'une maison s'est établi à 6 201 francs le m2 (entre 4 640 francs et 9 136 francs selon les régions) et celui d'un appartement à 9 025 francs (de 5 238 francs à 12 683 francs).
Par ailleurs, dans le domaine locatif, Philippe Audras s'interroge : « Pourquoi créer un nouveau statut (NDLR : du bailleur privé) ? Nous n'y voyons pas d'intérêt », a-t-il déclaré. Le nouveau président de la FNAIM veut que le bailleur soit considéré comme un acteur économique et qu'il puisse en conséquence amortir son investissement.
De même, il s'inquiète d'un risque de taxe sur la vacance dans la loi sur l'exclusion et conteste l'utilité de la loi Meyer qui permet une intervention des HLM dans le parc privé vacant. Il ne faudrait pas que la lutte contre l'exclusion entraîne « une spoliation des propriétaires », a-t-il averti.