Grand port maritime de Marseille : l’équipe Eiffage remporte le projet Phare

Associé aux architectes Corinne Vezzoni et Philippe Matonti, Eiffage Concessions est le lauréat du futur siège du Grand port maritime de Marseille. Réalisé dans le cadre d'un marché de partenariat public-privé dont le montant est estimé à 140M€ HT, le projet comprend également la réhabilitation d’une ancienne halle maritime.

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L’ancien hangar maritime J0, construit en 1893 par la Compagnie Fives-Lille pour accompagner le développement du port de Marseille
L’ancien hangar maritime J0, dont la réhabilitation est également au programme de l’opération, a été construit en 1893 par la Compagnie Fives-Lille pour accompagner le développement du port de Marseille qui s’est déplacé au nord.

Lport de Marseille Fos a annoncé avoir choisi le groupement composé d’Eiffage Concessions, des agences d’architecture Corinne Vezzoni et Associés et Matonti-Politi Architecture et Patrimoine(1), des bureaux d’études Projex et TPFI ainsi qu’Eiffage Énergie Systèmes et Eiffage Génie Civil pour réaliser, sur la place de la Joliette, au cœur de la cité phocéenne,le projet Phare du Grand port maritime de Marseille (GPMM). Il se voit attribuer un marché de partenariat public-privé (PPP) signé ce vendredi 24 juillet.

Globale, l’opération consiste à construire, à proximité immédiate de l’actuel siège du port qui sera démoli, un ensemble de 25 000 m2 SP dont 7 200 m2 réservés à l’administration du port et 1 100 m2 à un centre de formation des salariés. Les mètres carrés restants abriteront des bureaux et des activités culturelles dont les recettes foncières reviendront au lauréat du marché dont le montant était estimé à 140 millions d’euros HT dans l’appel à candidature.

La réhabilitation d’un ancien hangar maritime (J0), construction métallique à deux nefs inaugurée en 1894, incombera également au groupement.

Début de chantier au printemps 2026

Organisé en deux phases, le chantier devrait débuter au printemps 2026 par la construction du siège sur un foncier situé entre le hangar J0 et le centre commercial Les Terrasses du port. Les quelque 300 salariés de l’établissement public d’Etat pourront intégrer leurs nouveaux bureaux au troisième trimestre 2028, date prévisionnelle de la livraison.

Dans la foulée, le groupement devra redonner tout son lustre au J0, dont une des deux nefs devra accueillir des espaces culturels et des bureaux. L’autre deviendra un espace ouvert au public, à part 45 jours par an où le port se réservera le droit de bloquer l’accès pour ses activités.

En parallèle, le siège actuel du GPMM, construction datant des années 1960 donnant sur la place de la Joliette, sera démoli pour notamment libérer de l’espace public.

Aménagements

En 2030, date estimée de livraison de l’ensemble, la rénovation de la place de la Joliette, point de départ de la modernisation du port de Marseille au XIXe siècle, sera en grande partie achevée. Ainsi, les Marseillais auront un accès direct au quai via un mail aménagé et végétalisé, entre les deux hangars historiques (J0 et J1), promet le GPMM. Reste à Adim à lancer la réhabilitation du J1 et au GPMM à déplacer la gare maritime Corse plus au nord, sur une parcelle occupée actuellement par la zone d’embarquement des véhicules, au nord des Terrasses du Port. En phase de consultation de maîtrise d’œuvre, ce projet de construction d’environ 800 m2 s’accompagnera d’aménagements de ses abords dans la logique d’ouverture du port sur la ville.

(1) Les autres groupements en lice étaient conduits par : Bouygues Bâtiment et Linkcity avec les agences Henning Larsen et Rougerie+Tangram ; NGE et BNP Paribas avec Rudy Ricciotti et Carta - Reichen et Robert Associés ; le groupe savoyard Patriarche.

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