Où en sont les chantiers arrêtés après la liquidation en juin 2022 de Geoxia qui détenait les marques Maisons Phénix, Maison Castor ou encore Maison Familiale ? « Ils ont repris avec beaucoup de retard et il n’est pas toujours facile de communiquer avec les assureurs ou les repreneurs », résume Guillaume Berton, avocat de clients tenu au secret professionnel.
Des malfaçons synonymes de démolition
Pour en savoir plus, il faut frapper à la porte d’Imhotep Assurances, filiale de Geoxia placée sous administration provisoire par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) au moment de la décision de redressement de sa maison-mère, en mai 2022. « Il n’y avait alors pas d’équipes et les fonds propres étaient largement insuffisants pour assurer la garantie de livraison à prix et délais convenus, au sens du Contrat de construction de maison individuelle (CCMI) prévu par la loi de 1990, de 1455 chantiers, dont une centaine souffraient de malfaçons diverses qui pouvaient conduire à la démolition de ce qui avait été construit », se souvient Patrick Dixneuf, administrateur provisoire.
Encore six chantiers indésirables
En lien avec le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), les liquidateurs judiciaires qui représentent désormais Geoxia ont estimé le sinistre (son montant est confidentiel) afin d’obtenir les subventions (leur montant est aussi confidentiel) nécessaires « pour qu’aucun maître d’ouvrage (les particuliers, NDLR) ne reste sans solution », souligne Patrick Dixneuf. Ce dernier fait travailler « une vingtaine de repreneurs » sur les 752 chantiers en cours. Outre les 19 en cours de signature, six projets demeurent à l’arrêt à cause de leurs malfaçons. Et 678 dossiers sont terminés. Traduction : soit le chantier est achevé, soit un accord financier a été trouvé avec le client.