Franche-Comté Trois exemples de développement communal raisonné

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Les communes rurales de Franche-Comté proches des centres urbains doivent redoubler de vigilance : « La forte pression des aménageurs et des constructeurs conduit souvent au mitage du territoire, et pourtant ce n’est pas une fatalité », constate Paul Cheviet, président du conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) de Haute-Saône. François-Xavier Cahn, président de l’ordre des architectes de Franche-Comté, relaye ce message auprès de ses confrères, invités à compléter leurs compétences avec des urbanistes pour répondre aux besoins d’aménagement.

Combattre l’étalement urbain. Fin octobre à la Saline d’Arc-et-Senans, dans le sillage de sa démarche de sensibilisation des maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage à la qualité environnementale, le pôle architecture de Franche-Comté a mis en valeur des exemples de développement raisonné dans les communes rurales.

• Lauréate d’un appel à projets du parc naturel régional du Haut-Jura, Lavans-lès-Saint-Claude (2 000 habitants), choisira en fin d’année, dans le cadre d’un marché de définition*, l’équipe qui conduira un projet de lotissement HQE. Plutôt qu’un nombre de logements, le programme comptabilise la surface hors œuvre nette constructible dans une typologie de logements collectifs et individuels groupés. La méthode vise à encourager un habitat dense sur onze hectares, afin d’éviter l’étalement urbain qui a prévalu jusqu’à présent, au gré des opportunités foncières.

• A Pesmes, bourg haut-saônois de 1 100 habitants, une zone de protection du patrimoine architectural, urbanistique et paysager (ZPPAUP) fixe à long terme les règles d’aménagement de trois périmètres distincts : le centre historique, les faubourgs et la vallée de l’Ognon. « Imposée par la charte des plus beaux villages de France dont nous faisons partie, cette procédure apporte une lecture claire et durable du devenir de notre cité », expose Jean Migeon, maire. Un schéma urbain, sous maîtrise d’œuvre du cabinet Boyer-Maniaque, permettra de redonner son caractère ancien au centre-ville. L’architecte bisontin Bernard Quirot réalisera l’extension du groupe scolaire sur l’esplanade du château. Des recommandations paysagères caractérisent l’opération de lotissement en cours dans un quartier périphérique.

• A La Rivière-Drugeon (500 habitants), une étude du conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) du Doubs a débouché sur un règlement de lotissement : implantation des constructions pour constituer un front de rue, absence de haies entre espaces publics et privés, recommandations architecturales. Concepteur de cinq des vingt parcelles, l’architecte bisontin François Haton y conduit une opération de six maisons groupées pour le bailleur social Néolia.

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