Formation : la branche des bureaux d’études adopte un accord

Les partenaires sociaux de la branche des bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils, dite branche "BETIC", ont signé, le 31 octobre, un accord sur la formation professionnelle. Le texte prévoit notamment des mesures pour favoriser l’accès à la formation dans les entreprises de moins de 50 salariés.

 

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L’impulsion vient de la loi dite « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018. Les partenaires sociaux de labranche des bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils, dite branche "BETIC", ont signé, le 31 octobre, un accord sur la formation professionnelle, le développement des compétences et l’employabilité. « Nous n’avons pas attendu la réforme pour nous saisir de ce sujet : nous menons, de longue date, une politique pour répondre aux besoins des employeurs sur des métiers en constante évolution, et à très forte valeur ajoutée, relève Dominique Tissot, adjoint au délégué général en charge des affaires sociales et de la formation au Cinov, organisation représentatives des TPE et PME de la branche. Mais, alors que notre dernier accord sur le sujet remontait à 2015, la loi Avenir professionnel nous a conduits à adapter notre dispositif de branche en matière de formation. »

Assurer un continuum en matière de financement

L’un des enjeux ? « Assurer un continuum, dans un contexte de raréfaction des fonds disponibles, car la réforme de la formation a fléché un certain nombre de moyens des salariés vers les demandeurs d’emploi, rappelle Dominique Tissot. Notre politique de branche assise sur une contribution conventionnelle nous permettra de maintenir une Conseiller les petites entreprises

Le maintien de cette contribution permettra en outre d’assurer, avec l’opérateur de compétences (Opco) Atlas, un service de proximité, de conseiller les entreprises, de proposer des diagnostics RH pour aider les TPE et PME à identifier des besoins en compétences. « 96 % des structures de la branche emploient moins de 50 salariés, détaille Dominique Tissot. Le chef d’entreprise, qui est souvent l’homme à tout faire, manque souvent de temps pour la formation, d’autant qu’il n’a pas toujours connaissance des dispositifs existants dans ce domaine. Nous allons ainsi renforcer l’information à destination de ces employeurs en nous appuyant sur Atlas. »

Cet accord va se traduire par une note de politique annuelle de formation, qui en déclinera les grands axes au gré des besoins des entreprises. L’Opco Atlas sera chargé de les mettre en œuvre.

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