« C’est le deuxième mandat et ce sera le dernier » affirme Philippe de Beco qui vient d’être réélu à la tête de la FNAS, et qui passera donc la main en 2020, terme de ce second mandat.
Un mandat qui semble démarrer on ne peut mieux puisque la FNAS enregistre le retour de Pompac Développement (ex Comafranc), l’un des grands leaders du secteur. Retour qui permet aujourd’hui à l’organisation d’afficher l’un des plus beaux taux de représentativité pour une fédération professionnelle. Retour semble-t-il motivé par la volonté de Pompac Développement de s’associer aux travaux de la FNAS autour du problème du format des données électroniques, la fédération ayant réaffirmé sa décision de travailler à partir du format Fab-Dis.
Autre renfort de taille pour la FNAS, celui de la Quincaillerie Aixoise qui, même si son nom ne l’indique pas, réalise tout de même près d’un tiers de son chiffre d’affaires dans les univers du sanitaire et de la plomberie. Jean-François Dubost, ex président de la FFQ (Fédération française de la Quincaillerie) et PDG de la Quincaillerie aixoise, fait d’ailleurs son entrée parmi les administrateurs de la FNAS.
Vers une intersyndicale
Au cours de son premier discours en tant que « nouveau » président du Conseil d’administration, Philippe de Beco a clairement exposé ce qui devrait être le principal objectif de la FNAS au cours des prochaines années : contribuer à la création d’une vaste et puissante intersyndicale pour la distribution dans l’univers du bâtiment. « Nous avons besoin d’une structure forte et représentative pour être entendus au plus haut niveau dans le cadre de nombreux sujets. Je considère que ce n’est pas le cas aujourd’hui. D’où le projet de fédérer la plus grande diversité possible de métiers, de l’électricité aux matériaux en passant par la quincaillerie et la décoration, au sein d’une organisation unique et donc puissante mais néanmoins respectueuse des intérêts et des spécificités de chacun » affirme Philippe de Beco.
Espère-t-il parvenir à atteindre l’objectif dans les deux ans qui viennent ? « Peut-être pas. Mais je ferai au moins en sorte que le projet soit bien engagé » assure-t-il.