Après un exercice 1997 difficile, comment se présente 1998 ?
La charpente métallique s'est étonnamment bien redressée, ce qui montre qu'il est dangereux de faire des pronostics à plus de trois mois. Nous avons par exemple remporté l'extension de Villepinte, le CFA de Rennes, et le palais des congrès de Monaco. Notre chiffre d'affaires devrait atteindre cette année 900 millions de francs, avec un résultat équilibré.
Votre activité à l'international se porte-t-elle bien ?
La commande baisse en France, où le moins-disant continue de faire des ravages. Chez Eiffel, nous considérons que notre avenir est à l'étranger, et notamment au Royaume-Uni. C'est un marché prometteur, où s'exprime la volonté de rattraper les retards dans les infrastructures et l'immobilier.
La concurrence est-elle aujourd'hui plus dure sur le marché intérieur ?
Les étrangers décrochent des marchés sur des ouvrages d'art très techniques, car les chantiers sont peu automatisés, et consommateurs d'une main d'oeuvre qui est plus chère chez nous. Par ailleurs, nos concurrents disposent de gros moyens en matériels, ce que nous avons peut-être trop négligé en France. Nous avons donc décidé d'investir dans le matériel de montage.