Pourquoi une biennale d'architecture en Pays de la Loire ?
L'une des missions de l'Ordre des architectes est la promotion de l'architecture. Cela tombe sous le sens, mais en regardant autour de nous - la Bretagne a son prix d'architecture, le Maine-et-Loire a son prix départemental - nous avons pensé qu'une manifestation différente s'imposait dans les Pays de la Loire. Au lieu de primer un bâtiment, nous avons voulu montrer certaines ficelles du métier, comment un architecte travaille, élabore son esquisse. Nous avons également voulu rendre explicite cette démarche au grand public. C'est ainsi qu'est née l'idée d'une rencontre biennale (en alternance avec le prix d'architecture du Maine-et-Loire) sur un thème précis. Cette année, une trentaine de projets seront présentés lors du Salon Espacim, le Week-end de l'habitat, au Parc des expositions, pour toucher à la fois le grand public et les architectes.
Quel thème avez-vous choisi pour cette biennale ?
Le thème retenu cette année est le contexte. Comment un projet s'inscrit dans un contexte culturel, historique, paysager, géographique ? Les architectes ont élaboré leur présentation sous la forme d'un panneau qui sera exposé et commenté par un architecte ou un enseignant de l'école d'architecture.
Comment se passe la sélection des projets ?
Il n'y a pas de sélection, ni de classement. Nous voulons simplement montrer une démarche. Nous allons également exposer des projets non aboutis de jeunes confrères, parce que le concours, perdu ou gagné, fait partie de notre culture quotidienne.
Vos prochains thèmes ?
Le détail, c'est-à-dire la mise en oeuvre du projet particulier, ce qui différencie l'architecte et le constructeur en série. Ou bien le mobilier, parce que beaucoup de nos projets poussent la conception jusque-là.