Elles ont entre 5 et 250 salariés, affichent des croissances à deux chiffres, grossissent à vue d’œil et ambitionnent de grignoter de belles parts de marché… Elles, ce sont les « gazelles », ces PME dynamiques que le ministère des PME a souhaité mettre à l’honneur en 2006 puis en 2007, par le biais d’une labellisation, puis par l’octroi d’avantages fiscaux et sociaux. L’idée du gouvernement était d’aider ces PME à embaucher, à atteindre une taille critique qui leur permette, notamment, de se positionner sur des marchés internationaux.
La construction est le deuxièmevivier de gazelles. En 2006, deux mille entreprises françaises, de tous secteurs, répondaient aux critères exigés pour faire figure de gazelle. En 2007, elles devraient être 4 000 à répondre aux nouveaux critères… dont 18 % dans le secteur de la construction, deuxième « vivier » de gazelles derrière le service aux entreprises.
Aujourd’hui encore, toute entreprise qui pense répondre aux critères fixés par la loi de finances pour 2007 peut télécharger le formulaire qui lui est destiné sur le site www.gazelles.gouv.fr et adresser, le cas échéant, une déclaration rectificative à l’administration fiscale afin de pouvoir bénéficier du gel de l’impôt sur les sociétés.
L’ambition du feuilleton estival que nous lançons aujourd’hui est de donner un coup de projecteur sur neuf de ces PME performantes dont les profils sont très variés : bureaux d’études, entreprises de travaux, très petites entreprises, grosses PME du bâtiment ou des travaux publics... Mais qu’elles soient issues de la première promotion – les « gazelles 2005 » – ou de la deuxième – les « gazelles 2006 » – toutes affichent un dynamisme à faire pâlir d’envie leurs concurrents.