Entre hygiène et pénurie

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Longtemps l’eau aura paru une ressource abondante. Priorité était donc donnée, sans contestation possible, à sa qualité sanitaire. Fruit de combats encore récents – la mise en oeuvre du premier traitement moderne de l’eau date de la moitié du 19e siècle pour lutter contre le choléra à Londres – la qualité de notre eau est un acquis considérable. Elle reste une préoccupation quotidienne pour les artisans plombiers. Ainsi en avril dernier, au cours d’une réunion métier des Journées de la construction Capeb, les plombiers-chauffagistes ont réaffirmé de façon spontanée leur attachement à l’appellation Quali’Eau qui met en avant leurs compétences sur le sujet. Façon de dire qu’il n’y avait pas que les économies d’énergie à l’ordre du jour.

Mais voilà, l’époque a ses propres questions. Sans remettre en cause la nécessaire qualité sanitaire de l’eau, la question de son usage raisonné taraude les consciences. Que l’eau utilisée pour les WC ou le jardin soit la même que celle que l’on boit commence à interroger. En particulier alors qu’en ce printemps sont déjà prises des mesures de restriction.

Ce hors-série sur l’eau n’a pas pour vocation de mettre au débat la question de la réutilisation des eaux grises au sein de l’habitat, mais en mettant sur le même plan, le besoin de la qualité de l’eau et la nécessité de son économie, il montre que le raisonnement a changé.

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