Les professionnels des énergies renouvelables ont lancé un cri d'alarme sur le développement beaucoup trop lent à leurs yeux de ces filières en France et notamment de l'éolien.
"Au rythme actuel de construction de parcs éoliens, la France n'a aucune chance de respecter ses engagements internationaux en matière d'énergies renouvelables (ENR)", a estimé devant la presse le président du Syndicat des énergies renouvelables, André Antolini.
Aux termes d'une directive (loi) européenne, la France doit en effet porter à 21% en 2010 (contre 15% en 1997) la part des ENR dans sa consommation d'électricité.
"Pour satisfaire cet engagement extrêmement fort, le tarif d'achat de l'électricité "verte" permettant la rentabilité des filières de production d'électricité à partir des ENR est un premier pas, mais il est loin d'être suffisant", a poursuivit André Antolini avant que préconiser qu'il fallait "à la fois informer l'opinion, qui refuse l'installation des fermes éoliennes, et obtenir des pouvoirs publics qu'ils donnent des instructions claires à l'administration pour instruire les demandes de permis de construire".