Le nouveau patron du quatrième électricien allemand EnBW, détenu à 34,5% par le français EDF, met entre parenthèses une entrée en Bourse et évoque une restructuration.
"Je me ridiculise si je spécule aujourd'hui sur une entrée en bourse", a indiqué Utz Claassen au Financial Times Deutschland. "L'environnement du marché n'est pas tel qu'il justifierait une entrée en bourse, mais notre situation non plus."
Son prédécesseur Gerhard Goll comptait financer son expansion en mettant en Bourse une deuxième tranche du capital, dont seulement 1,5% est coté. Devant la situation des marchés, le groupe y avait renoncé pour 2003, mais son directeur financier avait assuré en décembre qu'elle restait prévue "à moyen terme".
Utz Claassen exclut également de demander une aide financière aux grands actionnaires EDF et OEW, qui détiennent chacun 34,5%.
Des discussions avaient notamment été évoquées pour mettre sur pied une augmentation de capital à laquelle EDF et OEW auraient participé.
Il veut en revanche améliorer les capitaux propres grâce à ses propres bénéfices, notamment via une restructuration du groupe, qui détient des participations dans entre 300 et 400 sociétés. Des cessions autres que celle programmée de Salamander ne devraient pas intervenir, mais des suppressions d'emplois ne sont pas exclues.
