Dans deux cimenteries, Lafarge a réussi à substituer une partie du charbon importé par de la biomasse (des coques de noix de palmier à huile) dans le processus de fabrication du ciment. Une première pour l’industrie cimentière.
Pour l’industriel, ce projet s’inscrit dans son projet de mécanisme de développement propre (MDP) relatif à la substitution de combustibles fossiles par des combustibles alternatifs.
Il s’agit du deuxième projet de ce type, le premier étant celui du parc éolien alimentant la cimenterie Lafarge de Tétouan, au Maroc, inauguré en septembre 2005.
En remplaçant du charbon par les coques de noix de palmier à huile, Lafarge obtient une réduction des émissions de gaz à effet de serre : plus de 60,000 tonnes de CO2 sont ainsi économisés chaque année précise le groupe.
Lafarge compte deux autres projets MDP en cours d’élaboration, l’un en Inde et l’autre au Brésil.